BIOGRAPHIE
S’aimer, c’est une galère
S’aimer, c’est croire qu’on finira toujours par se retrouver. Même en plein chaos, même quand tout semble partir à la dérive. C’est avancer, sans trop savoir où ça nous mène, mais avec cette certitude étrange que tant qu’on reste ensemble, ça tiendra debout.
L.E.J, c’est ça. Une amitié qui a commencé bien avant la musique, avant les projecteurs, avant les tournées. Lucie, Elisa et Juliette, nées à quelques mois d’intervalle, épanouies dans la même rue de Saint-Denis, bercées par les mêmes mélodies. L’une au Conservatoire, les deux autres à la Maîtrise de Radio France, toutes les trois animées par cette même urgence de chanter, de jouer et d’inventer.
En 2013, presque par hasard, elles s’inscrivent à un concours. Elles gagnent. S’ensuivent quelques vidéos de reprises, et en 2014 vient l’idée du “medley d’été”. En 2015, elles postent un premier mashup, pour le plaisir. Ça explose, et tout bascule.
S’aimer, ce fut apprendre à gérer la tempête. Le succès qui surgit d’un coup, la lumière trop forte, les étiquettes qu’on vous colle avant même que vous ayez eu le temps de savoir qui vous êtes. Ce fut se battre pour garder le contrôle, pour exister au-delà d’un simple coup de buzz.
Alors, elles ont créé. En attendant l’album (2015), confirme leur originalité et leur première tournée de plus de 100 dates est récompensée d’une Victoire de la Musique (Révélation scène) en 2017. Poupées Russes (2018), dévoile leurs premières compositions et Pas Peur (2020), affirme encore un peu plus leur identité. Et puis un dernier album de reprises de chansons françaises, Volume II (2022), avant de sauter le pas.
Leur nouvel album, S’aimer c’est une galère, marque une nouvelle étape. Plus personnelle, plus brute. Un album entièrement autoproduit, façonné à six mains, sans compromis. Avec Christopher Colesse aka C.Cole (acolyte de Waxx dans Fanzine) à la réalisation, elles ont trouvé l’équilibre parfait : un son hybride, entre r’n’b, chanson française et french touch, où les harmonies envoûtantes côtoient des sonorités résolument modernes. Et qui, mieux que des amis proches, pour peaufiner le tout ? Avec Chilla et Nemir, elles mettent un point final à un album qui ne pouvait pas mieux leur ressembler.
S’aimer, c’est comprendre que grandir ne veut pas dire se perdre. Que même si chacune a son propre chaos, sa manière de voir le monde, au bout du compte, c’est le trio qui vous porte. Et qu’avant d’aimer les autres, il faut aussi apprendre à s’aimer soi. Accepter ses contradictions, ses failles, ses moments de doute et de grandeur. Parce que s’aimer soi-même, c’est peut-être encore plus galère.
C’est ce qu’a compris Elisa, le parfait mélange entre diva et reine du chill. Bijoux scintillants, poses mystérieuses et regard de femme fatale en public, mais à la maison elle s’enterre sous un plaid avec sa chienne Rixie, enchaîne les séries ou les mangas, et alterne entre crochet, peinture et mots fléchés, pendant que les factures s’accumulent dans un coin. Les appels du banquier ? Silence radio. Les huissiers ? Elle les ignore avec soin. Son mantra : "Le déni, c’est un mode de vie".
Quant à Lucie, c’est l’énergie pure. Vie à cent à l’heure, entre sessions de sport, virées à moto sur sa Triumph et soirées entre amis où les verres en terrasse s’enchaînent. Mais derrière cette façade, c’est un peu la panique : factures qui disparaissent sous une pile de vêtements, dégâts des eaux à gérer, et nuit sur le canapé de Chilla pour mettre son appart’ en loc… Le tout en essayant de supporter les tourments de Juliette et Elisa alors que choisir entre deux options simples la fait déjà transpirer. La vie à cent à l’heure, c’est pas toujours facile.
Juliette, c’est la rencontre du « zen » et des « paillettes ». Toujours sapée, matcha latte à la main et patchs anti-cernes en tout genre. Ces derniers ne camouflent pourtant pas ses expressions faciales incontrôlées qui pourraient effrayer les plus téméraires. Adepte de la bonne cuisine, c’est elle qui nourrit le trio et qui consulte ses cartes de tarot quand la pression monte. Parce que parfois, il faut bien que l’univers donne son avis. Quand elle a besoin de calme, elle hiberne devant Sex and the City et fuit les migraines que lui donnent les environnements trop bruyants.
Trois âmes, une seule voix. Celle de Phoebe peut-être ? Une voix qui chante la séduction et le désir, les doutes et les peines de cœur, les problèmes de confiance et d’argent, les envies d’ailleurs mais aussi le besoin de se retrouver en famille ou entre amis pour se recentrer.
S’aimer, c’est accepter que rien ne soit simple. Que l’amour et l’amitié sont parfois un champ de bataille, un jeu d’équilibre fragile, un mélange de peines et de rires qui sonnent plus fort que tout le reste. C’est ce que les L.E.J chantent aujourd’hui. L’amour sans filtre. L’amitié imparfaite. Les galères du quotidien. Et ce combat permanent pour s’accepter, telle que nous sommes.
S’aimer c’est se mettre à nu malgré le risque que demain tout s’arrête. C’est prendre le pari d’un disque sans fard. Un souffle vulnérable. S’aimer c’est oser un aveu. S’aimer, c’est une galère.
L’ALBUM EST LÀÀÀ ❤️🩹
Il s’appelle S’aimer c’est une galère et il célèbre notre amitié, née bien avant la musique, toutes petites, dans la même rue de Saint-Denis où on a grandi !
Après le buzz du Summer 2015, pour nous, s’aimer, ça a été apprendre à gérer le succès qui surgit d’un coup, la lumière trop forte et les étiquettes qu’on nous a collées avant même qu’on ai eu le temps de savoir qui on était.
Un immense merci à vous qui nous soutenez depuis l’époque et à celleux qui nous ont rejoint en route, c’est grâce à vous que 10 ans plus tard on sort notre troisième album de compos entièrement autoproduit sur notre label Lejionnaire avec des amis de longue date, C. Cole, Chilla, et Nemir, on est trop fières du résultat !
Christo, merci d’avoir jonglé entre nos trois sensibilités musicales (pas toujours d’accord entre elles!!), d’avoir tenu bon, d’avoir écouté au-delà de la musique. On t’aime fort.
Chilla et Nemir, deux artistes brillants, qui nous ont challengées, bousculées, réveillées. Merci d’avoir mis des mots et du flow là où on avait besoin d’une claque douce. Merci pour votre justesse, vos vibes et vos vérités.
S’aimer, c’est comprendre que grandir ne veut pas dire se perdre. Que même si chacune a son propre chaos, sa manière de voir le monde, au bout du compte, c’est le trio qui vous porte. Et qu’avant d’aimer les autres, il faut aussi apprendre à s’aimer soi. Accepter ses contradictions, ses failles, ses moments de doute et de grandeur. Parce que s’aimer soi-même, c’est peut-être encore plus galère.
Merci à nous trois (les unes remerciant les autres). Merci d’avoir su traverser les tempêtes, détruire puis recoller les morceaux avec soin, et de faire évoluer notre relation tous les jours. Merci d’avoir retrouvé la confiance, l’envie de s’amuser comme pour nos premières fois.
Un énorme merci à nos familles et ami·es pour leur soutien sans faille, même après dix ans de carrière. On vous aime.
Merci à nos équipes sans qui rien n’aurait été possible:
Chloé, merci d’avoir porté mille casquettes à la fois, d’avoir tout fait pour que ça tienne debout, même quand c’était le chaos. Merci d’avoir été ce point d’écoute pour chacune de nous, notre repère, notre soutien, même quand c’était trop pour tes épaules. T’es précieuse.
Jad, merci de croire en nous, d’avoir su garder le recul nécessaire pour nous guider sans jamais forcer, et d’avoir su poser les bons mots au bon moment.
Thomas, merci d’avoir plongé dans notre univers sans te noyer. Merci d’avoir su proposer, guider, cadrer, tout en laissant de la place à nos idées (même les plus floues).
Merci Gilda d’avoir sacrifié un peu de tes vacances et de tes week-ends pour nous.
Manon, merci d’avoir compris l’essence du projet en deux secondes. Inépuisable, pleine d’idées et toujours là pour pousser le visuel plus loin.
Merci à Chloé Rose et Victor pour ces superbes photos, même quand il faisait un froid glacial...
Hub-Hub merci pour ta voiture, presque aussi stylée que toi, et tout le reste, tu nous sais.
Merci Perrine et toute l’équipe de Scopitone d’être toujours présente après tant d’années.
Merci à Vinz le sang pour son accueil et sa maison de famille qui est devenue la nôtre pendant deux résidences.
Merci à Marcus pour des mixs et des masterings aussi fins qu’impressionnants.
Merci à Kourtrajmeuf et toute la team pour les visuels et clips magnifiques. Merci de nous avoir comprises, soutenues, encouragées, et d’avoir mis tout votre talent et votre détermination dans ce projet.
Merci à Dorian, notre glam team, pour ta patience, ton humour, tes conseils, ton talent.
Merci à Tina pour le stylisme – finally ! Merci de nous avoir poussées, d’avoir partagé ta vision et ton énergie.
Merci François et tout l’équipe de Baco de faire rayonner le disque au mieux.
Et bien sûr merci à notre équipe de live, celle qui nous suit depuis toutes ces années, et les nouveaux aussi : on vous aime tant !
En confectionnant cet album, on a compris que s’aimer, c’est accepter que rien ne soit simple. Que l’amour et l’amitié sont parfois un champ de bataille, un jeu d’équilibre fragile, un mélange de peines et de rires qui sonnent plus fort que tout le reste. C’est ce qu’on chante aujourd’hui. L’amour sans filtre. L’amitié imparfaite. Les galères du quotidien. Et ce combat permanent pour s’accepter, tel que nous sommes.
S’aimer c’est se mettre à nu malgré le risque que demain tout s’arrête. C’est prendre le pari d’un disque sans fard. S’aimer c’est oser un aveu. S’aimer, c’est une galère.
Lucie, Elisa, Juliette
